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Les enfants premieres victimes du genocide - تكنو بلس, اليوم الاثنين 16 يونيو 2025 11:37 صباحاً
Aimee Kikano - Grand Lycee Franco Libanais de Beyrouth
Dans le fracas des bombes et la poussiere des immeubles effondrés,une génération entière disparaît en silence.
À Gaza, les enfants naissent dans la peur, grandissent dans le chaos, et meurent souvent sans avoir connu un seul jour de paix. Ils ne jouent plus ils fuient, ils pleurent, ils s’accrochent à la vie dans un monde qui les abandonne avant même qu’ils ne sachent parler.
Dans cette guerre sans fin entre Israël et les Palestiniens, ce sont les plus jeunes, les plus fragiles qui paient le prix le plus lourd.Plus de la moitié de la population de Gaza a moins de 18 ans. Cela signifie qu’à chaque attaque, chaque missile, chaque tir de drone, ce sont des enfants qui tombent.
16 000 enfants morts31% de la population.2/3 ont moins de 13 ans1/4 moins de 6 ans. Ces chiffres parlent d’eux-memes.Leurs corps sont extraits des ruines, leur cris resonnent dans les rues et leurs noms s’ajoutent chaque jour à des listes trop longues pour être lues en entier.
Depuis octobre 2023, les bombardements incessants ont transformé les écoles, lieux d’apprentissage de la vie en celui de la survie, les hôpitaux en champs de bataille, les maisons en cendres.Il n’y a plus d’abris, plus d’endroits sûrs.Les enfants blessés meurent souvent de blessures soignables, par manque de soins. Les nourissons viennent au monde dans des maternités improvisées, sans eau potable, sans lumière, sans medicaments. Les pleurs des nouveau-nés se mêlent aux larmes de leurs mères impuissantes.Israël affirme agir en légitime défense, face aux attaques.
Mais les méthodes employées suscitent une indignation au niveau international.Les frappes sur des ecoles, des camps de réfugiés, des hôpitaux et des quartiers peuplés soulèvent de graves questions sur le respect du droit humanitaire.
Des ONG comme Amnesty International, Human Rights Watch ou encore le Conseil des droits de l’homme dénoncent ce qu’elles considèrent comme des violations répétéess du droit international, voire comme des crimes de guerre.Mais au-delà des traités, une accusation plus lourde qui pèse aujourd’hui sur les épaules d’Israel : celle de génocide.
En janvier 2024, l’Afrique du Sud a porté plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice, l’accusant de commettre un génocide à Gaza. La CIJ a reconnu la recevabilité de cette plainte. Et bien que le jugement final prenne des années, cette decision marque un tournant juridique et moral dans l’histoire du conflit.Car les mots prononcés par certains dirigeants israéliens, ceux qui appellent à raser Gaza, à expulser toute la population, à la priver de nourriture et d’eau, ne laissent peu de doutes sur l’intention derrière ces actes.L’intention de détruire, non pas une organisation armée, mais un peuple, une identité et un avenir. Et ce sont les enfants qui portent les traces les plus profondes de cette destruction.
Les psychologues de l’UNICEF parlent d’une génération sacrifiée mais aussi traumatisée.Des enfants qui ne sourient plus, qui ne parlent plus, qui dessinent la guerre avec des fusils, des cadavres et des avions sur leurs cahiers, s’ils en ont encore.On dit que les enfants sont l’avenir. Alors que reste-t-il d’un peuple, quand ses enfants meurent dans les bras de leurs mères ou grandissent dans la haine, dans la peur, dans la famine ?
Que peut-on espérer d’un monde où les lois, censées nous proteger sont ignorées sans conséquence ?
Quand l’enfance devient une cible, il ne s’agit plus seulement d’un conflit territorial, c’est une crise de conscience mondiale.Malgrè tout, il reste une lumière.Elle brille dans les yeux d’un enfant qui survit, dans le courage d’une mère, dans les gestes des médecins et chez les journalistes qui refusent de se taire.Tant qu’il reste des gens pour croire en la justice et refuser l’indifférence, Alors l’espoir demeure.
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